Mémoire olfactive : comment ça marche ?

Du nez au cerveau

Chez l’homme, le système olfactif du fœtus devient fonctionnel dès le sixième mois. La majorité des personnes peuvent détecter une odeur en utilisant les 40 millions de récepteurs olfactifs de la cavité nasale. À chaque nouvelle odeur, nos neurones transmettent une information vers le cortex olfactif qui est en lien avec deux régions émotionnelles du cerveau, l’hippocampe et l’amygdale, également impliquées dans la mémoire.

Une persistance dans la durée

Les résultats d’une étude menée, dans les années 70, font en effet apparaître que, pour les délais courts, les performances de mémoire visuelle se révèlent supérieures à celles de la mémoire olfactive. Mais, après plusieurs mois, le taux de reconnaissance visuelle s'écroule alors que les souvenirs olfactifs restent intacts.

Un pouvoir d’évocation puissant

L’exemple le plus connu est sans doute l’épisode des madeleines évoqué par Marcel Proust dans son livre “Du côté de chez Swann”. Mais qui n’a jamais été confronté à cette troublante expérience : faire resurgir un pan de vie avec des détails que l’on croyait définitivement oubliés ? C’est ce que les spécialistes appellent la mémoire épisodique.

Et vous, quel arôme vous rappelle un souvenir en particulier ?